SYNOPSIS
LA PENDULE SONNE LES « DIX-SEPT COUPS ANGLAIS ». Dans une maison bourgeoise de Londres, M. et Mme Smith ont fini de dîner. Au coin du feu, ils échangent des propos comiques, passant des bienfaits du yogourt pour l’estomac à la famille des Bobby Watson dans laquelle tout le monde partage le même nom. Arrivent alors M. et Mme Martin, qui, grâce à un enchaînement de hasards et de conversations, découvrent qu’ils sont bel et bien unis dans le mariage. Soudain, débarque un pompier à la recherche d’un feu à éteindre !
Dans cette œuvre emblématique du théâtre de l’absurde, Eugène Ionesco nous dessine des personnages aux propos loufoques et saugrenus, habitant un univers bien à part, où le rationnel et l’espace-temps n’existent pas.
Chanda Gibson met ici en scène ce chef d’œuvre du 20e siècle ; une pièce qui prend malin plaisir à exposer la vacuité de la langue, les malaises qui font de l’Occident moderne un lieu de « non-sens » et certains artifices qui sous-tendent les rapports humains. Voici un monde aberrant dans lequel la communication prend toute la place, pour ne rien dire. En fin de compte, une réalité pas si éloignée de la nôtre…